Arts à la Pointe, 2016

 
Depuis la nuit des temps, la représentation est envisagée comme un rituel permettant d’exercer une influence sur l’objet figuré. C’est une hypothèse émise à propos des peintures pariétales préhistoriques et l’ethnologie en a validé la pertinence. La possibilité d’entretenir la mémoire des disparus passe aussi par leur représentation. C’est à partager un rituel de cet ordre que nous invite
Gwenola Saillard-Calvez.

Le dispositif qu’elle met en place, renonçant aux arguments, aux commentaires et même à toutes tentatives d’explication ou de dénonciation est sans effet sur la réalité des faits qu’elle évoque et elle le sait.

Elle essaie de trouver un chemin à l’écart de la profusion des discours,des pistes brouillées du pathos et de la morale, de la sensation médiatique pour déplacer en nous un centre de gravité, bousculer l’équilibre du confort et provoquer un écart en souhaitant que, s’ajoutant aux autres, il soit susceptible de provoquer un mouvement d’ensemble.



Yvain Bornibus
Direction artistique
Arts à la Pointe

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