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Affichage des articles du septembre, 2014
  Cécile Guieu campe avec la Boîte en valise (Anne Guillois, Loïc Salaün, Gwenola Saillard-Calvez, Matthias Saillard) Campement / déplacement - work in progress du 2 au 28 mai 2014 Quand 5 artistes se déplacent à l'Atelier Alain Lebras pendant un mois, c'est pour inviter le spectateur à vivre l'expérience d u processus de création. Ici l'œuvre n'est pas finie, elle est « in progress ». Ce que je vois aujourd'hui sera autrement demain, une invite à se déplacer à nouveau. Le Parcours d' Anne Guillois enferme des objets non pour les soustraire à la vue mais pour les mettre en évidence. Plusieurs cages d'acier galvanisé offrent à la vue leur secrets comme si Anne Guillois « enfermait » pour mieux réveler quelquechose d'elle-même : ainsi ce long parcours géographique matérialisé par autant d'adresses différentes sur les courriers qu'elle a reçus. Au spectateur de rentrer dans l'intimité d'une vie et de discerner sous

UITA-TE LA MINE/ JE TE VOIS , atelier Alain Le Bras mai 2014

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 ( cliquer sur les images pour les agrandir) Résidence à l’atelier Alain Le Bras autour du déplacement /campement . Installation "UITA-TE LA MINE /JE TE VOIS d'après un texte de Michel Agier "campement urbain" À la naissance de tout ghetto il y a un refuge. Lieu d'une mise à l'écart, d'un abri dans un contexte hostile, il devient le nom d'une communauté de survie, dont l'avenir dépendra de sa relation aux autres et à l'État. En attendant, aux yeux de l'anthropologue, l'habitant du camp, du campement ou du ghetto édifie, dans cet écart, sa part d'un monde commun qui est encore largement à faire ; et il montre ainsi l'universalité des histoires de reconstruction de soi et des lieux. Le maintenir enfermé dans son refuge originel, c'est nous enfermer nous-mêmes. L'ouvrir c'est nous sauver tous.