exposition ERRANCE, Galerie de la Maison des Arts, Saint-Herblain

 
Un artiste n'est pas isolé du contexte socio-politique qui l'environne. Sa démarche de plasticienne est en soi un engagement, un commentaire critique sur le monde.


Que se soit avec l’installation we don't do body count, en 2006 autour des morts invisibles pendant la guerre en Irak, avec l'empire de la honte d'après le livre de Jean Ziegler en 2011 ou Uitate-La -Mine/ je te vois en 2014 d’après le texte de Michel Agier campement Urbain, je poursuis cette réflexion sur la mise au ban d’une population, d'un groupe et sur la déshumanisation.
Il y a le monde, et il y a les indésirables au monde” Michel Agier




« Liberté 302 »
Barque en bois, posée à l'envers sur le sol et dont le dessous est pyrogravé. Une liste de dates, nombres et lieux correspondant aux migrants morts en mer entre 2014 et 2000.
Plus de 19000 réfugiés sont "morts aux frontières" de l'Europe depuis 1988. Cette barque est un mémorial.
« Comme reflet de la société, le Monument dans le sens double est problématique, puisqu'il ne rappelle pas seulement à la société le passé, mais en plus sa propre réaction à ce passé » Jochen Gertz. 





 

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