UITA-TE LA MINE/ JE TE VOIS , atelier Alain Le Bras mai 2014



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Résidence à l’atelier Alain Le Bras autour du déplacement /campement .
Installation "UITA-TE LA MINE /JE TE VOIS

d'après un texte de Michel Agier "campement urbain"

À la naissance de tout ghetto il y a un refuge. Lieu d'une mise à l'écart, d'un abri dans un contexte hostile, il devient le nom d'une communauté de survie, dont l'avenir dépendra de sa relation aux autres et à l'État.
En attendant, aux yeux de l'anthropologue, l'habitant du camp, du campement ou du ghetto édifie, dans cet écart, sa part d'un monde commun qui est encore largement à faire ; et il montre ainsi l'universalité des histoires de reconstruction de soi et des lieux. Le maintenir enfermé dans son refuge originel, c'est nous enfermer nous-mêmes. L'ouvrir c'est nous sauver tous.






































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