Résidence à la Longère de la Bégraisière, Saint-herblain, été 2020 "La Nature a horreur du vide"

 Résidence avec le collectif La Boîte En Valise

 Présentation
LaBoîteEnValise est un collectif regroupant 4 associations d’artistes plasticiens.
Forts de leurs expériences professionnelles, les artistes du collectif LaBoîteEnValise sont reconnus dans leur discipline.La diversité du travail de chacun et les différentes expériences personnelles ont fait apparaître depuis quelques années l’envie et le besoin de travailler côte à côte et ensemble. Pour faciliter la visibilité de leur travail et pour enrichir leur productivité artistique, l’adhésion à un collectif était devenue une évidence.

LaBoîteEnValise propose des actions sur la ville et le territoire habité, à travers des démarches participatives, artistiques et culturelles… à la croisée entre territoire, art et population.
Dans ce domaine les membres du collectif ont une expérience significative: ateliers collaboratifs, expositions, organisation de festival...


La Nature a horreur du vide

texte de Bertrand Charles, critique d'art:

Le collectif la boite en valise (Laure Del Pino, Cécile Guieu, Sabine Moore, Gwenola Saillard-Calvez, Loïc Salaun) s'est immergé au sein du parc de la Bégraisière durant l'été pour éprouver de nouveaux liens avec la nature : une expérience plastique et humaine qui a laissé la part belle à l'intuition, au glanage, à la récolte de matériaux divers pour donner forme à des œuvres qui nous interpellent sur notre rapport à la nature. Si la nature a horreur du vide, l'exposition vient attester de manière poétique à quel point, elle peut combler nos existences.

 


Recherches photographiques à la loupe:




















"Pour Gwenola Saillard-Calvez, la question de l'Humain est centrale. Seulement guidée par le hasard de la découverte fortuite qui de la cupule ou de tel morceau de bois, elle s'est constitué un cabinet de curiosité où les éléments naturels ont acquis un semblant d'humanité. La branche a pu devenir os, l'écorce s'est parée de broderie... Ainsi a germé l'idée de la fabrication d'un être mi-enfant, mi-cerf, une créature chimérique voire magique. Les jeux croisés de la métamorphose et de l'hybridité présents dans les mythes servent à définir le statut de l'être humain et son rôle dans le monde. Ici, cet être majestueux malgré sa taille modeste toise le spectateur. Avec tout ce que lui permettent ses attributs, il vient interroger notre rapport au monde naturel et animal pour finalement mettre en question notre propre humanité."

 






















































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